Le numérique joue un rôle important dans la transition énergétique et la réduction des gaz à effet de serre. Il offre en effet des opportunités de dématérialisation, d’optimisation et des gains de ressources importants. En même temps, le numérique est pointé du doigt pour ses effets indésirables, liés à ses besoins en supports matériels et à l’énergie nécessitée par les usages en pleine expansion.
C’est dans ce contexte que le défi d’un numérique plus responsable se pose. Fort de ses expériences, Eurogroup Consulting partage 7 bonnes pratiques pour s’engager dans la sobriété numérique.
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1 : MESURER L’EMPREINTE CARBONE POUR DÉFINIR UNE TRAJECTOIRE
Idée reçue
La mesure de l’empreinte carbone permet d’estimer la maturité de l’organisation, en comparaison des autres organisations.
Bonne pratique
La mesure est essentielle pour une prise de conscience de l’organisation de son empreinte écologique et doit être utilisée comme outil pour définir une trajectoire d’amélioration et de décarbonation, et non pas comme un outil de comparaison par rapport à d’autres structures.
2 : RELATIVISER L’AUGMENTATION DE L’EMPREINTE CARBONE DÛE AUX INVESTISSEMENTS NUMÉRIQUES
Idée reçue
L’augmentation des usages et infrastructures numériques conduit inévitablement à une augmentation de l’empreinte carbone de l’organisation, et doit donc être combattue à tout prix.
Bonne pratique
Les investissements en infrastructures numériques peuvent donner lieu à terme à une diminution de l’empreinte carbone globale de l’organisation. Ainsi, l’analyse du bilan carbone doit être réalisée à l’échelle de l’organisation et non de chaque direction ou business unit, et prendre en compte d’éventuelles retombées futures.
3 : ÉVALUER LE RETOUR SUR ENVIRONNEMENT DES SOLUTIONS AVANT LEUR MISE EN OEUVRE
Idée reçue
Certaines solutions, telles que la réduction de l’envoi d’emails et la numérisation des documents et dossiers, doivent être mises en œuvre en priorité par l’organisation pour des retombées immédiates sur la réduction de l’empreinte carbone.
Bonne pratique
Le Retour sur Environnement (RoE) des solutions doit systématiquement donner lieu à une évaluation avant leur mise en œuvre, pour s’assurer des retombées sur le bilan carbone de l’organisation.
4 : MISER SUR LES ACTIONS À FORT IMPACT EN REPENSANT INFRASTRUCTURES ET LOGICIELS
Idée reçue
Le nombre et l’augmentation des usages numériques par les utilisateurs sont les principaux facteurs d’émissions carbone du numérique et leur diminution a un effet direct sur l’empreinte du numérique. Ils doivent donc être solutionnés en priorité et doivent donc être solutionnés en priorité.
Bonne pratique
Réduire les usages numériques est un bon début, mais d’autres leviers existent, notamment sur les infrastructures et les logiciels (hardware & software).
5 : PENSER AU-DELA DES CERTIFICATS CARBONE
Idée reçue
Les « certificats carbone » proposés permettent de compenser les émissions carbones émises par les activités.
Bonne pratique
Il est conseillé de rechercher un approvisionnement d’électricité plus vert plutôt que de se satisfaire d’une compensation « illusoire » de ses émissions carbone, notamment en recourant aux contrats d’approvisionnement en énergie verte des fournisseurs d’énergie. Les deux actions sont toutefois cumulables et un certificat peut venir en complément d’un approvisionnement plus vert en électricité.
6 : ÉTABLIR UNE RELATION PARTENARIALE AVEC LES FOURNISSEURS POUR OPTIMISER LEURS INFRASTRUCTURES
Idée reçue
Les fournisseurs de serveurs et de services cloud ont tout intérêt à optimiser leurs infrastructures pour réduire leur consommation énergétique. Ainsi, externaliser auprès d’un fournisseur la mise à disposition d’espaces de stockage permet de s’assurer d’utiliser des infrastructures vertes et moins consommatrices en énergie.
Bonne pratique
La montée en compétence de l’organisation sur la mise en place et le fonctionnement des serveurs et des services cloud permet d’instaurer une relation partenariale avec les fournisseurs et ainsi d’obtenir davantage de transparence et d’orienter la stratégie d’optimisation des infrastructures de ces fournisseurs.
7 : IMPLIQUER TOUTE L’ORGANISATION POUR GARANTIR UNE TRANSFORMATION RÉUSSIE
Idée reçue
La transition vers un numérique responsable doit être portée par la DSI, responsable des infrastructures informatiques, des logiciels métiers et pouvant réguler les usages numériques.
Bonne pratique
Il est nécessaire pour garantir une transformation réussie vers un numérique responsable d’embarquer l’ensemble de l’organisation sur le sujet et de porter le sujet au niveau de la Direction Générale, afin qu’il soit décliné par la suite dans l’ensemble des directions, vers les usagers, voire les clients.
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